Roth Industries GmbH & Co. KG
Secteur : Technique du bâtiment et de l'industrie
Chiffre d'affaires : 215 millions d'euros
Nombre d'employés : environ 1000
Produits : entre autres, chauffage au sol, douches encastrées, réservoirs en plastique, tuyaux en plastique, ainsi que des produits blancs pour les appareils ménagers
Mesures d'optimisation, entre autres :
- Recherches de marché et de fournisseurs, appels d'offres
- Ateliers avec les fournisseurs existants pour identifier les potentiels d'économies réalisables ensemble
- Complément de fournisseurs, entre autres dans les domaines de la tôlerie et de la logistique
- Exemples de groupes de matériaux traités : Pièces en tôle, palettes, cartons, colles, pièces en plastique, nettoyage de bâtiments, logistique, assurances, absorbants
Entretien avec Bodo Schröckert, Head of Strategy Purchasing, ROTH INDUSTRIES GMBH & CO. KG
Au début du projet, étiez-vous sceptique ou plutôt ouvert d'esprit ?
Bodo Schröckert : Personnellement, j'étais ouvert d'esprit. Les acheteurs des quatre usines participantes étaient en revanche sceptiques, car ils craignaient d'être contrôlés ou que leurs propres prestations soient remises en question.
Quels ont été les plus grands défis au début du projet ?
Bodo Schröckert : Le plus grand défi a été d'emmener les acheteurs avec nous, de leur montrer leurs soucis et de les motiver pour le projet. Il fallait faire comprendre les objectifs positifs, que ROTH INDUSTRIES voulait justement voir avec ce projet à quel point elle était bien positionnée dans l'ensemble des achats et où et comment elle pouvait encore s'améliorer.
Dans quelle mesure le projet d'optimisation a-t-il eu un impact sur la stabilité de vos prix de vente ?
Bodo Schröckert : Dans le secteur direct, les prix d'achat se sont stabilisés. Dans le domaine indirect, des réductions de prix ont été obtenues en conséquence.
Dans quelle mesure l'optimisation a-t-elle un impact durable sur vos activités quotidiennes ?
Bodo Schröckert : Nous profiterons encore des avantages de prix en 2014. Je ne peux pas encore dire grand-chose pour 2015, cela dépend aussi en grande partie des conditions économiques fondamentales et de l'évolution des prix des matières premières.
Comment décririez-vous la méthode de travail de l'équipe de projet Kloepfel ?
Bodo Schröckert : Du point de vue de la direction du projet, elle était très professionnelle, avec un objectif clair et une approche stratégique. Parfois, la coordination au sein de l'équipe Kloepfel n'était pas optimale, ainsi des données ont été demandées deux fois. Cela s'explique par le fait que des changements de personnel sont intervenus au cours du projet. Dans certains cas, l'équipe est allée trop vite. Sinon, les consultants ont fait preuve de bonnes connaissances et d'une bonne expérience en matière de projets.
Les projets communs dépendent aussi toujours des personnes. Nous parlons de collègues temporaires dans les projets. Quel a été votre sentiment ?
Bodo Schröckert : L'équipe Kloepfel s'est bien intégrée. Ils formaient une bonne équipe au sein de l'équipe et n'étaient pas des "sachants".
L'un ou l'autre fournisseur a dû s'habituer à voir de nouveaux visages Kloepfel à la table des négociations, à côté des interlocuteurs familiers de votre entreprise. Comment avez-vous vécu ces situations et quelles ont été les réactions des fournisseurs?Bodo Schröckert : Il y en a eu deux. Notre siège social se trouve en zone rurale et nous avons ici des contacts très étroits avec nos fournisseurs de petite et moyenne taille. La conduite des négociations a donc dû tenir compte de cet aspect en fonction de la situation. Parmi les entreprises qui nous sont étroitement liées, certaines ont déjà demandé pourquoi il fallait renégocier maintenant. D'autres entreprises voyaient plutôt cela comme un défi sportif.
Quel est votre bilan après la fin du projet ?
Bodo Schröckert : Dans l'ensemble, nous avons été très satisfaits de la collaboration et avons également obtenu de précieuses pistes de réflexion concernant notre organisation.
Merci beaucoup pour cette interview !